Le départ est imminent.
Je dois reconnaître ne pas avoir dit la vérité, je suis mort de trouille, ce départ me fait peur. Peur, parce-que je laisse ici ma famille, peur parce-que je laisse ici ma petite amie, et je me sens mal car je ne peux m'accorder le droit d'avoir peur, face à tous ceux qui ont cru en moi. Certains m'ont reproché de cacher mes émotions, ils ont tout à fait raison.
Dans mon ingratitude je n'ai pas remercié publiquement ma mère, qui m'a soutenu et énormément aidé du début à la fin de mon projet et qui a toujours soutenu mes efforts, me rendant le sourire lorsque le pessimisme me gagnait. Je n'ai pas remercié Margaux, qui pendant 9 mois m'a permis de beaucoup apprendre sur moi et ainsi de mener à bien ce projet.
Je n'ai pas remercié mon père, sa compagne, et le compagnon de ma mère qui eux aussi m'ont porté pendant des mois entiers pour m'aider à atteindre mon but.
Enfin, je n'ai pas remercié ma famille et mes amis proches qui m'ont soutenu et cru en moi dès l'instant où je leur ai parlé de ce projet.
Aujourd'hui j'ai peur, mais je garde la tête haute. J'ai beaucoup pleuré, pensant à tout ce que je laissais derrière moi et à ma séparation avec mon amie, mais après tout n'est-ce pas rationnel comme comportement ? Aujourd'hui je préfère avouer à tous ceux qui lisent mes récits que je ne suis pas serein à l'idée de partir, ce saut dans une nouvelle vie est un évènement dont le commencement m'effraie.
Je sais au fond de moi que tout ira mieux quand je serais là-bas, je vous écrirais dès que je pourrais.
Mon père vient de se rendre compte que je partais de Orly finalement, je vous dis pas la galère sachant que mon train s'arrête uniquement à Roissy ! Heureusement que j'ai contacté Leila et qu'elle m'a dit qu'elle partait de Orly, je pense que je n'aurais jamais pensé à vérifier sinon ahah.
mercredi 31 août 2011
dimanche 28 août 2011
Un départ qui se profile
Eehhhh oui, plus que 6 jours avant le grand départ !
Je dois avouer que pendant mes vacances, je n'ai pas énormément pensé à mon départ, je ne vous cacherais pas que l'idée de quitter sa famille, ses amis, son pays n'est pas très rassurante, mais loin de me voiler la face par rapport à ça, je préférais me concentrer sur mon quotidien, sachant pertinemment que la date du départ se rapprochais à grand pas.
Le 3 septembre, je m'envolerais donc vers mon avenir et vers cette époustouflante aventure qu'est UWC. Je partirais de Paris, ferais une petite escale à Londres puis direction Hong Kong :)
Je serais rejoins dans l'avion par Leila, une française d'origine britannique qui a été sélectionnée par le comité anglais, au moins je ne serais pas seul à l'arrivée ! Puis Olivia et Paloma, deux anglaises, nous rejoindrons à Londres, quelle heureuse coïncidence ! J'espère qu'on aura la chance d'avoir des places côte à côte !
Je commence à stresser un peu. J'ai préparé mes affaires, fait le tri dans mes vêtements, fait l'inventaire de ce que j'avais et de ce que j'achèterais là-bas (surtout des produits high-tech, là bas les prix sont presque 50% plus bas hehehe), mais malgré tout cela j'appréhende un peu l'arrivée. Je me suis déjà posé la question, je sais que cela est dû au fait que je vais découvrir un autre monde, une nouvelle vie, et que le changement va être si radical que je serais perdu au début.
Parallèlement, j'ai une hâte folle, parce-que d'après tout ce que j'ai pu apprendre, Li Po Chun c'est vraiment le paradis et les gens avec qui j'ai commencé à discuter via Facebook sont vraiment très sympa, donc je me retrouve face à la situation paradoxale de celui qui à hâte d'y être mais qui appréhende de partir, car seul le départ me fait peur, mais dans quelques jours je publierais un nouveau message qui, j'en suis persuadé, sera plus que jamais chargé de positivité et d'enthousiasme qui seront les maîtres mots de mon arrivée.
Aujourd'hui, mes parents ont donné une petite fête en l'honneur de mon départ, un grand déjeuner avec tout ma famille, quelle émotion de voir que 35 personnes ont fait le déplacement pour venir me dire aurevoir et passer un bon moment en famille. Cependant, il y en a tellement que je n'ai pas pu voir cet été ! Ca me rend un peu triste certes, mais après tout je sais pertinemment que je n'aurais pas pu dire aurevoir à chacun, et que malgré mon départ je reste connecté à la France grâce à Skype, Facebook, mais aussi grâce à ce blog que j'alimenterais régulièrement et grâce aux quelques sites d'info qui me tiendront au courant de la situation ici, chez vous :)
Au passage, je vous invite à regarder la partie "Tout ce qui est utile" pour avoir toutes les infos pour me contacter là bas et aussi énormément de précisions et témoignages sur cette fondation incroyable qu'est UWC.
Je vous embrasse tous, et je vous dit à très bientôt pour de nouveaux récits d'aventure :)
Je dois avouer que pendant mes vacances, je n'ai pas énormément pensé à mon départ, je ne vous cacherais pas que l'idée de quitter sa famille, ses amis, son pays n'est pas très rassurante, mais loin de me voiler la face par rapport à ça, je préférais me concentrer sur mon quotidien, sachant pertinemment que la date du départ se rapprochais à grand pas.
Le 3 septembre, je m'envolerais donc vers mon avenir et vers cette époustouflante aventure qu'est UWC. Je partirais de Paris, ferais une petite escale à Londres puis direction Hong Kong :)
Je serais rejoins dans l'avion par Leila, une française d'origine britannique qui a été sélectionnée par le comité anglais, au moins je ne serais pas seul à l'arrivée ! Puis Olivia et Paloma, deux anglaises, nous rejoindrons à Londres, quelle heureuse coïncidence ! J'espère qu'on aura la chance d'avoir des places côte à côte !
Je commence à stresser un peu. J'ai préparé mes affaires, fait le tri dans mes vêtements, fait l'inventaire de ce que j'avais et de ce que j'achèterais là-bas (surtout des produits high-tech, là bas les prix sont presque 50% plus bas hehehe), mais malgré tout cela j'appréhende un peu l'arrivée. Je me suis déjà posé la question, je sais que cela est dû au fait que je vais découvrir un autre monde, une nouvelle vie, et que le changement va être si radical que je serais perdu au début.
Parallèlement, j'ai une hâte folle, parce-que d'après tout ce que j'ai pu apprendre, Li Po Chun c'est vraiment le paradis et les gens avec qui j'ai commencé à discuter via Facebook sont vraiment très sympa, donc je me retrouve face à la situation paradoxale de celui qui à hâte d'y être mais qui appréhende de partir, car seul le départ me fait peur, mais dans quelques jours je publierais un nouveau message qui, j'en suis persuadé, sera plus que jamais chargé de positivité et d'enthousiasme qui seront les maîtres mots de mon arrivée.
Aujourd'hui, mes parents ont donné une petite fête en l'honneur de mon départ, un grand déjeuner avec tout ma famille, quelle émotion de voir que 35 personnes ont fait le déplacement pour venir me dire aurevoir et passer un bon moment en famille. Cependant, il y en a tellement que je n'ai pas pu voir cet été ! Ca me rend un peu triste certes, mais après tout je sais pertinemment que je n'aurais pas pu dire aurevoir à chacun, et que malgré mon départ je reste connecté à la France grâce à Skype, Facebook, mais aussi grâce à ce blog que j'alimenterais régulièrement et grâce aux quelques sites d'info qui me tiendront au courant de la situation ici, chez vous :)
Au passage, je vous invite à regarder la partie "Tout ce qui est utile" pour avoir toutes les infos pour me contacter là bas et aussi énormément de précisions et témoignages sur cette fondation incroyable qu'est UWC.
Je vous embrasse tous, et je vous dit à très bientôt pour de nouveaux récits d'aventure :)
Ma maison, dans laquelle je passe mes derniers jours avant le départ
Se présenter pour mieux raconter mon histoire
Salut tout le monde :)
Eh bien voilà, je rédige aujourd'hui mon premier article, en tout cas le premier de ce blog que je consacre à mon voyage à Hong Kong.
Mais tout d'abord, une petite présentation.
Je m'appelle Quentin, j'ai 17 ans, j'habite à Saint Cyprien en Dordogne, et j'étais comme tout élève de mon âge scolarisé en classe de première, au lycée Bertran de Born à Périgueux. Pendant mon année de seconde, j'avais rencontré une fille fort charmante avec qui je m'étais immédiatement entendu, elle s'appelait Emma, et elle habitait, ô surprise ! , à quelques kilomètres seulement de chez moi (il faut dire que je n'habite pas dans la plus grande ville que le monde ait connu).
Ainsi donc, un jour, Emma m'apprit qu'elle partait l'année suivante pour étudier en Italie, dans un lycée un peu particulier faisant partie d'une organisation nommée UWC qu'elle me présenta et dont nous discutâmes longuement.
Qu'est-ce qu'UWC ? Je pense que chacun de nous a sa propre réponse à cela.
Je qualifierais UWC d'un système scolaire providentiel qui promeut dans le monde entier l'éducation pour tous, quelque soit notre origine ethnique, sociale et religieuse. UWC rassemble des élèves du monde entier au sein de ses 12 collèges et permet à chacun, sans distinction, de bénéficier d'une éducation d'excellence combinée à une formidable expérience multiculturelle.
Les élèves sont sélectionnés non seulement sur quelques critères académiques (qui ne sont pas les plus importants) mais aussi sur leur ouverture d'esprit, leur intégrité et leur capacité à devenir plus tard des "citoyens du monde".
Je reviens donc à mon histoire. Ce qu'elle me racontais à propos d'UWC me paraissait incroyable, mais je pensais que c'était une utopie et qu'au final ce n'était rien d'autre qu'un programme Erasmus anticipé, sans grand intérêt cependant. Je pense qu'à cette époque, je n'étais tout simplement pas prêt pour UWC. C'est cette année, après environ 6 mois de cours, que je commençai alors à me poser des questions, douter, me demander si je me plaisais vraiment dans le système français. Je rêvais d'horizon, de découvertes, de voyages, de différence.
Mal à l'aise dans mon quotidien, je me rappelai alors les paroles de Emma. Je fis alors, par curiosité, des recherches plus poussées sur UWC.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris qu'il s'agissait d'un organisme au contraire extrêmement sérieux, avec un vrai credo, et loin de l'utopie, qu'il s'agissait d'un programme scolaire très sérieux, reconnu dans le monde entier pour son excellence, mais qu'au delà de ça, l'expérience humaine et culturelle dépassait de loin toutes mes espérances !
J'entrepris alors de monter un dossier de candidature, m'y prenant cependant seulement 2 semaines avant la limite de l'envoi des candidatures !
Une lettre de motivation expliquant mes raisons de vouloir UWC, ce que j'y cherchais etc, beaucoup de questions sur ma place dans la vie associative, les postes à responsabilité que j'ai été amené à pourvoir, des questions sur les situations dans lesquelles j'ai été amené à rencontrer des gens d'une culture différente de la mienne, mais aussi un dossier à faire remplir par les professeurs et beaucoup de questions sur moi, ma vie et ma pensée en général. Cela n'avait rien d'un examen en apparence !
J'envoyai alors mon dossier.
Quelques jours plus tard, je reçus un mail de Lucie Pigois, la chargée de communication, me disant que mon dossier avait été retenu et que j'étais invité à participer à une journée de sélection quelques semaines plus tard à Paris.
L'enthousiasme me gagnait petit à petit mais le plus dur restait à venir.
La journée de sélection fut quelque chose de si différent de mes attentes que j'en fus d'abord très déstabilisé. Moi qui m'attendais à des conditions d'examen, je me retrouvai face à des gens extrêmement chaleureux, très ouverts d'esprits et très intéressants.
Nous devions préparer un exposé sur le thème de notre choix, c'était le seul pré-requis. La journée se déroula au fur et à mesure des exposés de chacun, avec des entretiens individuels de motivation et des jeux pour apprendre à mieux nous connaître et à ressentir la nécessité de nous unir et de nous respecter afin que chacun puisse trouver sa place.
Je fis à la fin de la journée, après tout le monde, mon exposé sur la pensée de Gandhi.
Quelques jours plus tard, je reçus un appel de Corinne Martin, la présidente du comité français, me disant que j'étais pris pour partir à UWC, avec une bourse couvrant une grande partie de mes frais. Quelle nouvelle incroyable ! J'en avais les larmes aux yeux, je sautais de joie et criait que j'étais pris à qui voulait l'entendre que j'allais partir, c'était bon, j'y étais ! Cependant, je ne savais pas encore où j'allais partir.
Ce ne fut que 2 jours plus tard que je reçus un nouvel appel me disant que je partais pour mes deux ans étudier un Bac International (IB) à l'autre bout de la planète, au coeur de l'Asie, dans l'incroyable ville qu'est Hong Kong. Encore une fois, ma surprise était immense car je dois avouer m'être attendu à partir dans un des lycées européens.
Mes vacances commencèrent alors, dans l'allégresse, mais aussi la hâte du départ, couplée à la crainte intérieure que tout départ de cette envergure entraîne forcément.
Voici donc comment tout a commencé ...
Eh bien voilà, je rédige aujourd'hui mon premier article, en tout cas le premier de ce blog que je consacre à mon voyage à Hong Kong.
Mais tout d'abord, une petite présentation.
Je m'appelle Quentin, j'ai 17 ans, j'habite à Saint Cyprien en Dordogne, et j'étais comme tout élève de mon âge scolarisé en classe de première, au lycée Bertran de Born à Périgueux. Pendant mon année de seconde, j'avais rencontré une fille fort charmante avec qui je m'étais immédiatement entendu, elle s'appelait Emma, et elle habitait, ô surprise ! , à quelques kilomètres seulement de chez moi (il faut dire que je n'habite pas dans la plus grande ville que le monde ait connu).
Ainsi donc, un jour, Emma m'apprit qu'elle partait l'année suivante pour étudier en Italie, dans un lycée un peu particulier faisant partie d'une organisation nommée UWC qu'elle me présenta et dont nous discutâmes longuement.
Qu'est-ce qu'UWC ? Je pense que chacun de nous a sa propre réponse à cela.
Je qualifierais UWC d'un système scolaire providentiel qui promeut dans le monde entier l'éducation pour tous, quelque soit notre origine ethnique, sociale et religieuse. UWC rassemble des élèves du monde entier au sein de ses 12 collèges et permet à chacun, sans distinction, de bénéficier d'une éducation d'excellence combinée à une formidable expérience multiculturelle.
Les élèves sont sélectionnés non seulement sur quelques critères académiques (qui ne sont pas les plus importants) mais aussi sur leur ouverture d'esprit, leur intégrité et leur capacité à devenir plus tard des "citoyens du monde".
Je reviens donc à mon histoire. Ce qu'elle me racontais à propos d'UWC me paraissait incroyable, mais je pensais que c'était une utopie et qu'au final ce n'était rien d'autre qu'un programme Erasmus anticipé, sans grand intérêt cependant. Je pense qu'à cette époque, je n'étais tout simplement pas prêt pour UWC. C'est cette année, après environ 6 mois de cours, que je commençai alors à me poser des questions, douter, me demander si je me plaisais vraiment dans le système français. Je rêvais d'horizon, de découvertes, de voyages, de différence.
Mal à l'aise dans mon quotidien, je me rappelai alors les paroles de Emma. Je fis alors, par curiosité, des recherches plus poussées sur UWC.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris qu'il s'agissait d'un organisme au contraire extrêmement sérieux, avec un vrai credo, et loin de l'utopie, qu'il s'agissait d'un programme scolaire très sérieux, reconnu dans le monde entier pour son excellence, mais qu'au delà de ça, l'expérience humaine et culturelle dépassait de loin toutes mes espérances !
J'entrepris alors de monter un dossier de candidature, m'y prenant cependant seulement 2 semaines avant la limite de l'envoi des candidatures !
Une lettre de motivation expliquant mes raisons de vouloir UWC, ce que j'y cherchais etc, beaucoup de questions sur ma place dans la vie associative, les postes à responsabilité que j'ai été amené à pourvoir, des questions sur les situations dans lesquelles j'ai été amené à rencontrer des gens d'une culture différente de la mienne, mais aussi un dossier à faire remplir par les professeurs et beaucoup de questions sur moi, ma vie et ma pensée en général. Cela n'avait rien d'un examen en apparence !
J'envoyai alors mon dossier.
Quelques jours plus tard, je reçus un mail de Lucie Pigois, la chargée de communication, me disant que mon dossier avait été retenu et que j'étais invité à participer à une journée de sélection quelques semaines plus tard à Paris.
L'enthousiasme me gagnait petit à petit mais le plus dur restait à venir.
La journée de sélection fut quelque chose de si différent de mes attentes que j'en fus d'abord très déstabilisé. Moi qui m'attendais à des conditions d'examen, je me retrouvai face à des gens extrêmement chaleureux, très ouverts d'esprits et très intéressants.
Nous devions préparer un exposé sur le thème de notre choix, c'était le seul pré-requis. La journée se déroula au fur et à mesure des exposés de chacun, avec des entretiens individuels de motivation et des jeux pour apprendre à mieux nous connaître et à ressentir la nécessité de nous unir et de nous respecter afin que chacun puisse trouver sa place.
Je fis à la fin de la journée, après tout le monde, mon exposé sur la pensée de Gandhi.
Quelques jours plus tard, je reçus un appel de Corinne Martin, la présidente du comité français, me disant que j'étais pris pour partir à UWC, avec une bourse couvrant une grande partie de mes frais. Quelle nouvelle incroyable ! J'en avais les larmes aux yeux, je sautais de joie et criait que j'étais pris à qui voulait l'entendre que j'allais partir, c'était bon, j'y étais ! Cependant, je ne savais pas encore où j'allais partir.
Ce ne fut que 2 jours plus tard que je reçus un nouvel appel me disant que je partais pour mes deux ans étudier un Bac International (IB) à l'autre bout de la planète, au coeur de l'Asie, dans l'incroyable ville qu'est Hong Kong. Encore une fois, ma surprise était immense car je dois avouer m'être attendu à partir dans un des lycées européens.
Mes vacances commencèrent alors, dans l'allégresse, mais aussi la hâte du départ, couplée à la crainte intérieure que tout départ de cette envergure entraîne forcément.
Voici donc comment tout a commencé ...
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